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Culpabilité vis-à-vis des enfants (de trop travailler)

Culpabilité vis-à-vis du travail (de trop penser au bien être de la famille)

Culpabilité vis-à-vis du mari (de trop travailler et materner)

Culpabilité : quand tu nous tiens !!!

Dans cet article je vais partager avec vous comment j’ai réussi à surmonter ma culpabilité de femme qui travaille, de mère non parfaite …

C’est vrai que l’arrivée de mon premier enfant a provoqué chez moi un tsunami de questions culpabilisantes, sur ce que je voulais donner à cet enfant et ce que je pouvais lui donner. C’était le début de la culpabilité, sentiment qui n’a fait que s’amplifier par la suite.

Alors d’où vient cette culpabilité de ne pas être une mère parfaite ?

A travers l’histoire, le concept de mère véhicule des valeurs que l’on retrouve encore aujourd’hui : amour, tendresse, oubli de soi… La notion de sacrifice fait tellement partie de l’image de mère dans notre culture qu’il est bien difficile de s’en dégager sans ce sentiment diffus de ne pas faire ce qu’on devrait faire, de ne pas être à la hauteur.

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En fait il semblerait que les codes du monde du travail aient colonisé la sphère familiale. Inconsciemment je pensais que si je faisais tout bien pour lui (encore le syndrome de la bonne élève ;-)), mon enfant correspondrait à l’image de l’enfant idéalisé : réussite scolaire, sportive amicale…Mon enfant était devenu un projet, placé au centre de mes investissements et de mes attentes. J’ai ajouté une compétence à mon CV en me positionnant en tant que  « chef de projet » dans la famille ! Mais cette façon de vivre la maternité était un vrai piège car le moindre écart entre l’idéal et la réalité me renvoyait à un sentiment d’incompétence maternelle. Le sentiment de culpabilité était alors lié au sentiment d’échec. Si mon enfant ne correspondait pas à mes attentes, c’est que je n’avais pas fait ce qu’il fallait. Je mettais alors en cause mon travail. C’était forcément lui qui m’empêchait d’avoir l’enfant parfait dont je rêvais.

Halte au mythe de la mère parfaite : nous ne pouvons pas tout faire toutes seules

J’ai compris que nous, les femmes, nous devions comprendre que nous ne sommes pas les seules responsables du succès ou de l’échec de l’enfant. L’équilibre de l’enfant n’est pas le problème exclusif de la mère, mais aussi celui du couple et de la société. Lâcher son désir de toute puissance, abandonner son désir d’avoir du pouvoir sur tout et particulièrement sur son enfant est la voie pour sortir de la culpabilité. L’acceptation de nos limites est un pas nécessaire vers la responsabilisation et par conséquent savoir demander à son conjoint de s’impliquer dans les tâches ménagères, dans l’organisation de la vie de famille, apporte un précieux soulagement face à la pression du quotidien. Partager les impératifs de la vie de famille, c’est apporter chacun sa contribution au cours des choses.

La responsabilisation est la seule voie qui permette un processus de deuil.

La culpabilité se développe en nous beaucoup plus volontiers que nous nous sentons obligés de prendre une direction non conforme à nos désirs. Nous ressentons alors un sentiment d’impuissance avec l’impression de manquer d’options, d’être victime d’une situation. La question de la validation de nos orientations nous obsède. Pourtant le choix que l’on adopte est forcément le bon puisque c’est celui qui fait notre chemin. En prendre la responsabilité, c’est en même temps faire le deuil des autres voies proposées.

Le passage dans le domaine de la responsabilité implique donc que nous fassions le deuil d’une image de soi parfaite, capable de tout gérer, de tout endosser, de tout réparer.

Considérer avec lucidité, sans la majorer ni la minorer, quelle était ma part de responsabilité dans le succès ou de l’échec de mon enfant m’a permis de prendre de la distance avec ce sentiment de culpabilité.

Apprendre à accepter mes ambivalences, concilier des désirs contradictoires et opérer des choix est le seul chemin qui permet de se dégager de la culpabilité. Même si cela demande un travail de deuil, deuil d’un idéal, d’une image de mère totalement bonne …

Et vous, pensez-vous être « toute puissante » dans le développement de vos enfants, pensez-vous que votre rôle consiste à rester la principale éducatrice de vos enfants ?

Avez-vous déjà ressenti ce sentiment d’échec dans votre rôle et responsabilité de mère ? Souffrez-vous de ne pas être une « mère parfaite » ? Répondez-moi dans les commentaires ci-dessous !

Ecrit par Delphine Bordeaux
Coach et formatrice, je suis spécialiste des sujets liés aux femmes dans le monde du travail. j’accompagne les femmes à exploiter pleinement leur potentiel et prendre en main leur carrière professionnelle. Partagez cet article !

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