Dans cet article j’ai envie de partager avec vous une certitude contre laquelle je me suis battue inconsciemment pendant très longtemps : quelque soit ma volonté, quelque soit la situation ou le contexte, le changement est inéluctable …. Accepter ce paradigme, c’est accepter une part d’insécurité, et mon dieu que c’est difficile de lâcher une part de sa sécurité !!!
Car accepter que le monde change requiert de chercher un équilibre en permanence. Un changement est toujours le résultat de forces antagonistes, il y a de l’élan et de la résistance. J’aime bien prendre l’image du surfeur, qui, sur la vague, va rechercher l’équilibre en fonction de la vitesse de la vague, en fonction de sa puissance. Il trouvera son équilibre quand il atteindra le bon compromis entre l’élément extérieur, la vague, et l’élément sur lequel il a la main à savoir l’orientation de sa planche sur la vague et l’endroit où il se place sur la planche.
Conduite du changement : comment faire face ?
Se laisser porter par nos désirs, c’est également se défaire de certaines habitudes
On peut faire le parallèle entre le surfeur qui sera toujours en recherche d‘équilibre pour rester le plus longtemps possible sur la vague et gouter au plaisir de la glisse, à la joie de se laisser porter par quelque chose de plus grand que soi et la façon dont on expérimente sa propre vie.
Car le changement est une transformation, il implique de se construire de nouveaux repères, de sortir de son cadre, de transformer sa vision du monde, son rapport à soi et à l’autre.
Si je reprends l’image du surfeur, quand on débute en surf, la difficulté au départ c’est de se lever. Quand vous en faites l’expérience pour la première fois, vous vous apercevez que se lever sur l’eau est bien différent que de se lever sur le sable. Cela implique une remise en cause de vos appuis, un rapport différent avec votre poids, la prise en compte de la poussée d’Archimède… Vos repères et vos habitudes sont bousculées. Si vous souhaitez trouver l’équilibre vous êtes obligés d’accepter ces nouveaux paramètres, c’est incontournable.
Se laisser porter par la vague c’est aussi faire confiance dans les défis que la vie nous envoie…
Le plaisir futur que vous percevez en voyant les autres réussir implique nécessairement votre adaptation. Vous êtes prêts à accepter les échecs (tomber dans l’eau encore et encore), à tester différentes techniques (pour faire face à mon manque de force je vais utiliser davantage ma souplesse), comme étant les étapes nécessaires pour atteindre cet équilibre.
Or quand on est dans une situation compliquée, non désirée, la difficulté de changer est d’autant plus importante parce qu’on doit abandonner ce qui était pour aller vers l’inconnu qu’on ne maîtrisé pas. Lâcher prise, faire le deuil d’un équilibre qui ne tient plus debout, est un processus qui peut être long et douloureux quand on a du mal à se projeter, quand on ne voit pas l’opportunité que le changement peut nous offrir.
Prendre conscience qu’on peut prendre la main sur la façon de vivre le changement, ça se travaille aussi. Se décaler, porter un autre regard sur nos freins et nos peurs sont autant d’atouts pour faire face au changement. Faire le choix de voir le verre à moitié vide ou à moitié plein nous appartient au même titre que de choisir de nager à contre courant au lieu d’accompagner la vague dans son déroulement.
Et vous, avez-vous choisi de chausser vos lunettes à opportunités ou bien vos lunettes à regrets ? Comment vivez-vous le changement ?
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