Je sors totalement ragaillardie, enjouée, enthousiaste d’une conférence sur le bonheur au travail donnée par Laurence Vanhée, « ex-chief happiness officier » du ministère belge de la sécurité sociale et j’ai envie d’en partager les idées maîtresses sur ce post.
Savez-vous que le mot « travail » en français vient du latin « tripalium » = torture !! Quand je regarde les conditions de travail dans les pays développés et celles dans les pays émergents, je me rends compte que nous sommes arrivés assez haut sur la pyramide des besoins de Maslow. Se réaliser, être heureux et épanouis à travers son job est tout compte fait un concept assez récent.
Mais pourquoi les entreprises se soucieraient-elles du bonheur de ses collaborateurs ?
Et bien tout simplement car le bonheur des collaborateurs est un levier de développement durable et de performance perenne pour une organisation.
Bref tout le monde à y gagner !
Quelqu’un d’heureux c’est :
– 2 fois moins d’arrêt maladie
– 6 fois moins d’absentéisme
– 9 fois plus de loyauté
– 31% d’augmentation de productivité
– 55% d’augmentation de créativité
Alors comment faire pour rendre ses collaborateurs heureux ?
Donner plus d’argent : la fausse bonne idée !
Il s’avère qu’après quelques décennies d’études l’argent n’a pas d’impact sur le bonheur.
– Quand le salarié perçoit qu’il est mal payé il ressent de l’injustice,
– Quand le salarié perçoit qu’il est trop payé il ressent du stress,
– L’impact d’un bonus ne dure que 6 semaines … !
Donner de la liberté aux collaborateurs
Donner la liberté d’aller piocher dans l’organisation les éléments qui leur conviennent et qui vont les rendre heureux.
Choisir où, quand et comment chacun va vivre et travailler.
En échange de cette liberté, le collaborateur s’engage à ce que sa liberté s’arrête où commence celle des autres, en d’autres termes sa propre organisation ne doit pas empêcher les autres de fonctionner.Par conséquent il faut assumer sa responsabilité vis à vis de soi et vis à vis de son équipe.
Fixer des objectifs collectifs (et arrêter les objectifs individuels)
A partir du moment où l’employeur verse des salaires, tous les collaborateurs sont censés travailler dans le même sens sur des objectifs communs. Fort de ce constat les entretiens individuels sont considérés comme une perte de temps et d’argent pour toute l’organisation.
On passe du manager au leader dont le rôle n’est plus de fixer des objectifs et de contrôler s’ils sont atteints. Le rôle du leader consiste à avoir une vision, de la partager avec son équipe pour la mettre en oeuvre et co-creer les objectifs.
Ces deux éléments, liberté et responsabilité permet d’une part
– aux entreprises d’améliorer leur performance
– aux salariés d’être plus heureux
En conclusion, Albert Schweitzer disait :
« Le bonheur est la seule chose qui se dédouble quand on le partage »
Si vous avez goûté à la liberté couplée à la responsabilité dans votre entreprise, partagez votre expérience dans les commentaires ci-dessous :
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